Le Livre d'Henry est si délirant qu'il semble maudit

Apr 20, 2024

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Le Livre d'Henri semble maudit.

Et par là, j’entends littéralement maudit. Cela m'a rappelé la célèbre bande vidéo de The Ring : une fois que vous l'avez vue, vous devez la transmettre à quelqu'un d'autre, lui faire la regarder aussi, sinon vous serez mort dans une semaine, le film forme étrange et tremblante sortant de votre multiplex local pour vous hanter.

Note : 1 sur 5

Je ne l'ai vu que parce qu'un ami l'a vu, et quand je lui ai demandé de me l'expliquer, il a dit : "Mec, tu dois juste le voir." Alors j'y suis allé, et cela m'a changé, à un certain niveau cellulaire.

Honnêtement, je vous en ai peut-être déjà trop dit. Vous dire simplement que ce film est mauvais serait peut-être trop de connaissances. La condition idéale pour voir ce film est probablement de rester éveillé bien trop tard et de voir sa description flotter à vos côtés sur le câble. "Hé, j'aime certains de ces acteurs", pourriez-vous penser, "Peut-être que je vais y jeter un œil." Et puis, une heure et 45 minutes plus tard, vous serez, vous aussi, changé.

Mais pour ceux d'entre vous qui ne veulent pas risquer d'être maudits par une comédie dramatique bien intentionnée mais fatalement malavisée qui ressemble à un retour en arrière de 1997 de toutes les pires manières, eh bien, je vais vous parler de 11 choses. cela se produit dans Le Livre d'Henry, devenant de plus en plus spoiler en cours de route.

À tout moment, Le Livre d’Henry ressemble à un exercice d’écriture de scénario qui a horriblement mal tourné. Tous les personnages sont montés jusqu'à 15. Le dialogue est toujours, toujours décalé sans raison valable. Et chaque autre scène présente une nouvelle histoire tirée de ce qui semble être un tout autre film. C'est probablement la seule comédie familiale de bien-être que vous verrez cette année qui présente une intrigue secondaire inspirée d'Alfred Hitchcock sur la maltraitance des enfants.

Quoi qu'il en soit, si le film a une histoire centrale, il s'agit probablement de Susan (Naomi Watts) et de son fils aîné, Henry (Jaeden Lieberher), qui semble parfois la parenter. Il s'occupe de ses finances ! Et s'assure qu'elle se couche au lieu de veiller tard en jouant à des jeux vidéo !

Pourtant, Susan semble diriger un navire assez serré autour de sa maison. Il ne semble pas y avoir de conséquences négatives sur l'arrangement familial, ce qui signifie que ce n'est pas une histoire, et lorsque le film essaie d'en faire une - en faisant lentement comprendre à Susan que son fils n'est qu'un enfant - on a l'impression que ça vient de nulle part. Tout n'était-il pas bien avant ?

Henry n'est pas un personnage. C'est une collection de bricoles étranges censées suggérer un personnage. Dans une scène, il est l'intrus à l'école. Dans un autre, tout le monde l'aime. Il est vraiment difficile de savoir ce que quelqu'un ressent à son sujet, car il ne se sent pas comme une vraie personne. (Le défaut fatal de ce film est que rien dans celui-ci n'a l'impression d'arriver à de vraies personnes - c'est un film qui donne à tout moment l'impression qu'il a été réalisé par des gens qui ne comprennent l'humanité qu'en regardant d'autres films.)

Quoi qu'il en soit, Henry a plus de 600 000 $ sur un compte courant en jouant à la bourse, et nous ne le découvrons que vers le milieu du film. En outre, il est un inventeur de génie potentiel d'appareils de style Rube Goldberg, bien que le film ait du mal à intégrer cela dans l'histoire.

Je n'ai détesté ni le long métrage révolutionnaire de Colin Trevorrow, Sécurité non garantie, ni son méga succès Jurassic World, même si j'ai trouvé les deux très, très fades, leur cinéma se distinguant surtout par sa compétence plutôt que par son étincelle. Qu'Henry soit aussi mauvais qu'il l'est, c'était au moins une surprise pour moi.

Cela dit, Trevorrow n'est probablement pas le gars que vous voulez s'attaquer à quelque chose comme Book of Henry, car la meilleure version possible de celui-ci - un film dont je ne suis pas sûr qu'il puisse exister - nécessiterait un contrôle très précis du ton et un œil imaginatif pour capturer. , disons, les différents appareils d'Henry.

Lorsque l'un d'eux est déclenché, vous voulez voir les composants de l'appareil, sa portée complète et la façon dont toutes les pièces s'emboîtent, puis le regarder faire son travail. Trevorrow filme les différentes pièces des engins comme s'il s'agissait de co-stars qui refusaient d'apparaître ensemble dans les plans, transformant le tout en une série de gros plans qui ne font que créer le chaos où il a probablement l'intention de créer du suspense sur ce que la machine fera finalement.